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Padam Mobility expose la révolution silencieuse du Transport à la Demande dynamique à l’occasion de l’inauguration de son nouveau siège

Conférence G.Bonnat crémaillère Padam Mobility
Au cours de la soirée d'inauguration des nouveaux locaux de Padam Mobility, le CEO et le COO ont pris la parole.

Padam Mobility consolide ses effectifs et inaugure de nouveaux bureaux dans le VIIIe arrondissement de Paris. Ce mercredi 5 octobre 2022 fut l’occasion d’accueillir de nombreux acteurs de la mobilité dans ce nouveau «hub corporate» de 500m² destiné à fédérer les différentes équipes de l’entreprise qui propose des solutions de Transport à la Demande dynamique depuis 2014. 

Une étape Historique pour le Transport à la Demande dynamique

Au cours d’une conférence, Grégoire Bonnat, CEO et co-fondateur, accompagné de Thibault Lécuyer, COO ; ont évoqué le boom du Transport à la Demande depuis septembre et les perspectives pour les mois à venir. En réponse à l’invitation de Padam Mobility, Vincent Pilloy et Virgile Lapierre, du Collectif mobilité Île-de-France, partenaire de Padam Mobility ont quant à eux présenté les résultats de leur dernière enquête sur les déplacements en grande couronne francilienne.

Vers un Transport à la Demande pour tous ?

Le Transport à la Demande dynamique nécessite quelques minutes pour être compris. Il demande d’abord de saisir ce qu’implique la formule, puis de connaître la notion d’algorithme. Il s’agit enfin de se figurer quelques cas d’usages afin d’en apercevoir les principaux avantages. Pourtant, le TàD représente bel et bien une opportunité crédible pour réduire l’usage de la voiture personnelle tout en faisant faire des économies à la collectivité. Selon une étude interne menée sur un réseau à Strasbourg, la mise en place d’un service de TàD reviendrait à 3,3 fois moins cher que le maintien de lignes de bus conventionnelles.

Côté usager, les gains de pouvoir d’achat ne sont plus à démontrer. Ceci, d’autant plus que le prix de l’essence devrait une nouvelle fois dépasser les 2 euros le litre en janvier prochain. Toujours selon l’étude réalisée à Strasbourg, il ressort que 10% des usagers du TàD en profitent pour se défaire de leur seconde voiture.

Pouvoir d’achat, aménagement du territoire, investissement agile et peu coûteux, impact environnemental positif, cohésion sociale… nombreuses sont les raisons qui peuvent expliquer la croissance de 150% de l’utilisation des services de Padam Mobility ces seize derniers mois. Preuve que si les médias n’en font pas encore un marronnier, les usagers, eux, adhèrent à la révolution silencieuse

À l’heure où la pénurie de conducteurs frappe la France entière, une démocratisation médiatique du mode TàD serait bienvenue, car 62% des véhicules des flottes de TàD peuvent se conduire avec un simple permis B. Leur majorité se compose de fourgonnettes ne dépassant que rarement la dizaine de places assises. Il est par ailleurs plus facile d’électrifier ce type de flotte.

La mobilité en grande couronne francilienne : une transformation irréversible ? 

Proposant l’un des plus grands réseaux au monde de Transport à la Demande dynamique, avec TàD IDFM, la région Île-de-France est confrontée à une profonde mutation de ses déplacements. En effet, les pratiques pendulaires (domicile-travail) se trouvent définitivement questionnées depuis la crise du Covid-19.

Malgré les investissements des dernières décennies, la voiture reste le mode majoritairement utilisé par les habitants de la grande couronne. Les lignes de transport public existantes ne correspondent plus aux besoins actuels et peinent à se réinventer. D’autant plus que de nombreux freins empêchent les investissements. 

Selon les résultats de l’enquête présentée par le Collectif Mobilité1, on observe des changements radicaux de comportements lorsque les prix à la pompe dépassent le seuil psychologique des 2 euros. De fait, celui-ci pousserait environ 40% des habitants de  petite et grande couronnes à réduire leurs déplacements quotidiens. Seuls 20% d’entre eux opteraient pour le report modal. Dans l’hypothèse d’un prix de l’essence à 2,5 euros le litre, ils sont en revanche 30% à envisager réduire leurs déplacements, et 40% à considérer l’utilisation d’autres moyens de transport.

Un Transport à la Demande qui répond aux contraintes

Aujourd’hui, les décideurs publics doivent faire face au besoin de proposer un véritable choc d’offre de mobilité en territoires peu denses. À ce titre, le TàD est brique solide parmi un éventail de solutions qui font leurs preuves.
Ce n’est donc pas un hasard si l’implémentation de zones desservies par Transport à la Demande dynamique est en plein essor, constituant ainsi une véritable révolution vouée à être de moins en moins silencieuse. 

 

1.Enquête Collectif Mobilité mai-juin 2022.

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