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Que pensent les usagers des offres de mobilité partagée ?

mobilité partagée

Les solutions de mobilité partagée sont un élément essentiel de la plupart des agglomérations denses. Qu’il s’agisse de scooters, de vélos, de voitures ou de services de covoiturage, les besoins de mobilité partagée semblent être satisfaits dans les zones urbaines. Mais qu’en est-il de l’adoption par les usagers ? Quel avenir pour ces services de mobilité partagée ? Et quels en sont les aspects qui doivent être améliorés ? 

Les avantages de la mobilité partagée

La mobilité partagée présente des avantages incontestables : la congestion sur les routes et dans les centres-villes est fortement réduite et la pollution due aux émissions de gaz et aux particules fines diminue. 

À la lumière de rapports alarmants démontrant que le secteur des transports est responsable d’environ 1/3 des émissions de CO2 en Europe, dont 70 % proviennent des voitures, des camions, des camionnettes et des bus, il devient essentiel de repenser la mobilité. De ce fait, les solutions de transport partagé sont un pilier important pour atteindre les objectifs climatiques fixés à Paris.

Par ailleurs, la diminution du trafic entraîne une meilleure qualité de vie en milieu urbain, due à la réduction de toutes sortes de pollutions (climatique, sonore, visuelle…).

En outre, la mobilité partagée est également plus économique pour chaque usager individuel, car le partage des trajets est accompagné du partage des coûts.

Mobilité partagée : qu’en pensent les usagers ?

Dans une étude publiée par la société suédoise Ericsson en mars dernier, plus de la moitié des personnes interrogées (57 %) déclarent penser que les concepts de transport partagé gagneront en popularité auprès des usagers au cours des cinq prochaines années. Pour ces personnes, les offres de mobilité partagée impacteront positivement l’environnement.

Ces données montrent que les usagers reconnaissent la nécessité de partager les transports et considèrent que la mobilité partagée joue un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique.

Et pourtant, les chiffres sont surprenants si l’on considère que les transports publics, surtout en période de Covid-19, souffrent. Alors que juste avant la pandémie, en avril 2020, 57 % déclaraient préférer leur propre voiture à la mobilité partagée, ce chiffre est passé à 87 % à l’échelle mondiale* pendant la pandémie.

Qu’en pensent réellement les usagers ?

Dans la même étude suédoise, le tableau change lorsqu’on demande aux gens ce qu’ils pensent de leurs propres habitudes d’usage des transports dans les cinq prochaines années. Plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) se voient conduire un véhicule personnel d’ici là. En d’autres termes, les répondants pensent que la mobilité partagée est un concept bénéfique et important, mais ils craignent de perdre leurs propres libertés et préfèrent donc s’en tenir à leur voiture personnelle.

Pourquoi la mobilité partagée reste LA solution de l’avenir ?

Les résultats de cette enquête suédoise révèlent un élément important : sous certaines conditions, les répondants sont prêts à abandonner leur véhicule personnel s’ils parviennent à garder le même niveau d’indépendance et de flexibilité.

La clé réside ici dans l’offre. Préférences de trajets, flexibilité horaire, service de porte à porte, disponibilité en heure creuse, confort des véhicules… offrir des services personnalisés est capital pour pousser les usagers à se tourner vers les modes de transport partagés. 

Mais pour mettre en place un service de mobilité partagée qui trouvera son public, il est crucial d’étudier en profondeur son territoire pour en comprendre les besoins. Si les bonnes questions sont posées et des solutions sont proposées, les usagers suivront la démarche puisque la volonté de base existe.

*11 000 consommateurs de 11 pays ont été interrogés pour cette étude.

 

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