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Découvertes

Services de bus ruraux : comment garantir l’équité ?

Traduction d’un article de Beate Kubitz, pour la version anglophone du blog de Padam Mobility

L’offre de transport et la densité de population ont tendance à être en étroite corrélation, ce qui, d’une certaine manière, est tout à fait logique. Les services ont plus de chances d’être bien utilisés lorsqu’ils sont accessibles à pied par une population dense. Mais qu’en est-il des zones où la population est plus dispersée ?

De nombreuses régions du Royaume-Uni sont peuplées de petits villages répartis sur de vastes zones, plutôt que de regroupements à forte densité. Il peut y avoir plusieurs destinations potentielles pour les achats, l’éducation et le travail, et les schémas de déplacement qui en résultent, tracés entre de multiples origines et destinations, montrent peu de couloirs très utilisés. Les services de bus ont tendance à être difficiles à maintenir car le nombre de passagers est faible – à la fois en raison du nombre absolu de personnes dans la zone et d’un taux élevé d’utilisation de la voiture parmi ces personnes. Le résultat net est que l’empreinte carbone par personne est beaucoup trop élevée.

Le défi que représente la création de services de ligne fixe fréquents et réguliers dans des zones comme celle-ci, qui desservent une forte proportion de la population, est l’une des raisons pour lesquelles le comté de Hertfordshire a développé un service de Transport à la Demande, HertsLynx, pour une zone alors mal desservie.

BUNTINGFORD

East Hertfordshire est une zone avec une densité de population relativement faible, avec 316 personnes/km2. L’autorité voisine, North Hertfordshire, est un peu plus dense, avec 355 personnes/km2 [1]. Cependant, aucune des deux autorités ne présente de grandes concentrations de population, 40 % de la population du North Hertfordshire étant concentrée en dehors des trois villes de Baldock, Hitchin et Letchworth, tandis que dans l’East Hertfordshire, environ 57 % de la population se trouve en dehors des deux villes de Bishop’s Stortford et de Ware.

Dans certaines régions, ce schéma est exagéré. La zone délimitée par Royston au nord, Stevenage à l’ouest et Bishop’s Stortford à l’est, abrite environ 50 000 personnes, réparties dans des habitations isolées, des petits hameaux et des villages, avec une seule petite ville, Buntingford (6 844 habitants).

La zone entourant Buntingford est très dispersée. Les villages ne comptent que 30 à 40 maisons. De nombreuses personnes se déplacent à l’intérieur de la région ou vers les emplois, les services et les liaisons ferroviaires situés dans les villes environnantes : Stevenage, Letchworth, Hitchin, Baldock, Royston et Bishop’s Stortford. Deux lignes de bus traversent la zone mais sont peu fréquentes et, avant la création de HertsLynx, la plupart des habitants de la zone n’avaient que peu ou pas d’accès aux transports publics.

Dans le même temps, l’analyse des arrêts de transport dans la zone montre qu’ils sont peu nombreux. En ce qui concerne les arrêts de bus desservis toutes les heures [2], seule une petite partie de la population est couverte.

Cette notion de fréquence est importante car elle permet à la fois de mettre en avant les personnes dépendantes des transports publics et de faire en sorte que les conducteurs considèrent les transports publics comme une alternative.

Alors qu’une fréquence de 30 minutes est plus standard en tant que « mesure de liberté » dans les villes, elle a été ajustée à la baisse pour les zones rurales où l’on tolère en général des attentes plus longues.

La carte montre les zones où l’on peut se rendre à pied en 5, 10 et 15 minutes à ces arrêts de bus, soit une infime partie de la zone.

Les grands groupes à l’est couvrent Stevenage et Royston (qui ne font pas partie de l’une ou l’autre autorité, mais sont inclus comme destination de transport pour les habitants de la zone), Hitchin et Letchworth, tandis que le groupe au sud-ouest couvre Bishop’s Stortford. Les seules localités de la zone rurale qui bénéficient de bus à ces fréquences sont Buntingford, Standon, Ashwell (et la gare d’Ashwell).

La conséquence nette est que la grande majorité de la population rurale de la région ne peut pas accéder à ces arrêts de bus, même en marchant 15 minutes – cela représente environ 40 000 personnes sur les 50 000 qui vivent dans la région. Dans cette perspective, il n’est pas surprenant que les habitants de la région conduisent plus loin et plus souvent que la moyenne [3].

C’est également un problème majeur pour les personnes qui ne conduisent pas ou n’ont pas accès à une voiture. La mauvaise qualité des services et les longues distances jusqu’aux arrêts de bus sont autant d’obstacles à l’accès aux opportunités, aux commodités et aux loisirs. Les conséquences peuvent alors être liées à l’augmentation de la solitude et à d’autres coûts associés pour la communauté et l’économie locales.

Cependant, il est difficile de trouver des solutions pour fournir des transports alternatifs aux populations à faible densité. L’éparpillement des habitations – point de départ de la plupart des trajets – et de leurs principales destinations – emplois, écoles, collèges, services et équipements de loisirs – rend difficile la création d’itinéraires à faible coût. Il existe de multiples combinaisons de trajets, avec des pourcentages relativement faibles de la population effectuant chaque variation, souvent répartie sur la journée.

DES SERVICES CONÇUS POUR RELIER LES GENS

Pour créer des services accessibles à une plus grande partie de la population, les arrêts de bus doivent être répartis dans la zone. Pour les modèles traditionnels de services de bus, cela est difficile à réaliser. En revanche, pour les services de Transports à la Demande, c’est plus facile. La carte ci-dessous montre la répartition et l’accessibilité à pied des arrêts de bus virtuels pour le service de TàD HertsLynx.

L’image indique les arrêts réels du service de Transport à la Demande lancé dans la zone, avec des isochrones de marche à 5, 10 et 15 minutes. Les arrêts à Royston, Bishop’s Stortford, Letchworth, Hitchin et Stevenage sont des « hubs clés » et se situent en dehors de la zone desservie. Ce sont des points d’échange et ils ne peuvent pas être utilisés pour voyager à l’intérieur des villes.

HertsLynx

Le service HertsLynx a été commandé par le conseil du comté de Hertfordshire, financé par le fonds de mobilité rurale du ministère des transports, et lancé en 2021, avec trois minibus.

Le service HertsLynx est conçu pour couvrir un pourcentage plus élevé de la population, permettant à beaucoup plus de personnes de marcher pour rejoindre les bus depuis la plupart des hameaux et villages.

Au départ, les trajets allaient des zones « flottantes » vers les principales villes-centres, mais de plus en plus, les trajets se font à l’intérieur de la zone et les bus sont utilisés pour des déplacements tels que les visites chez le médecin généraliste, les démarches administratives et les achats. Les écoliers et les étudiants se sont révélés être des utilisateurs enthousiastes, avec jusqu’à 12 % des trajets quotidiens desservant l’université au nord de Buntingford. Ces étudiants auraient auparavant été tributaires des de leur famille et de leurs amis.

Le projet a dépassé son objectif de 12 000 trajets la première année, en l’espace de 10 mois. À la fin de la première année, plus de 350 trajets hebdomadaires étaient effectués par le service. De nombreuses personnes sont devenues des utilisateurs réguliers, réservant à l’avance pour s’assurer qu’elles peuvent atteindre leur destination en temps voulu.

[1] ONS https://www.ons.gov.uk/visualisations/censuspopulationchange/E07000242/

[2] Jarrett Walker, Human Transit : How Clearer Thinking about Public Transit can Enrich our Communities and our Lives, 2011.

[3] Morgan, Malcolm, Anable, Jillian, & Lucas, Karen. (2021). A place-based carbon calculator for England. Présenté à la 29e conférence annuelle de GIS Research UK (GISRUK), Cardiff, Pays de Galles, Royaume-Uni (en ligne) : Zenodo. http://doi.org/10.5281/zenodo.4665852

 

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Véhicules autonomes à la demande : Vers une nouvelle ère des transports publics routiers

AV in Lyon

L’introduction des véhicules autonomes (VA) sur les routes publiques n’est plus une fantaisie lointaine. La technologie est très largement utilisée dans différents contextes à travers le monde. Cependant, la manière dont elle est appliquée et ce pour quoi elle est utilisée ont le potentiel de créer des futurs très différents. Dans cet article, nous examinons comment les véhicules autonomes de Transport à la Demande (TàD) pourraient révolutionner fondamentalement les transports publics pour offrir de meilleurs services, avec des impacts environnementaux réduits et une optimisation du rapport qualité-prix.

En effet, utiliser des véhicules autonomes pour améliorer les transports publics offre un cadre plus sûr et bien régulé pour permettre la circulation de véhicules sans conducteur sur les routes publiques. En revanche, les préoccupations concernant les véhicules autonomes privés augmentent, avec des questions sur leur sécurité, leur interaction avec les piétons et les cyclistes, et même la possibilité de congestion causée par un nombre accru de véhicules à faible occupation, aussi « intelligents » soient ils.

SÉCURITÉ ACCRUE DANS LA CIRCULATION ROUTIÈRE

La sécurité est l’une des préoccupations les plus importantes dans les transports publics, et les opérateurs de transport public ont des normes extrêmement élevées pour garantir la sécurité des passagers et du grand public. Les tests et l’utilisation de véhicules autonomes dans ce cadre favorisent les avantages en matière de sécurité des véhicules autonomes et permettent le développement de meilleures pratiques plus rapidement et efficacement.

Par exemple, une étude de l’Université du Michigan Transportation Research Institute a montré que les véhicules autonomes ont le potentiel de prévenir jusqu’à 92 % des accidents causés par des erreurs humaines.

AMÉLIORATION DE L’EFFICACITÉ DES TRANSPORTS PUBLICS

En déployant des véhicules autonomes à la demande dans les transports publics, les flux de circulation peuvent être gérés plus facilement et les transports publics peuvent être adaptés de manière plus précise à la demande. Une étude de l’autorité suédoise des transports Trafikverket a révélé que les bus autonomes dans la ville de Stockholm pourraient réduire la circulation jusqu’à 80 % en réagissant de manière plus flexible aux situations de circulation et en utilisant les routes de manière plus efficace. Ceci est soutenu par une étude du McKinsey Global Institute qui a révélé que les navettes autonomes peuvent réduire l’utilisation des voitures particulières de 20 % et ainsi augmenter la capacité des transports routiers.

AVANTAGES ENVIRONNEMENTAUX

Les véhicules autonomes fonctionnent bien dans le cadre de l’électrification des transports, contribuant à réduire l’impact sur l’environnement du transport public routier de passagers. Grâce à leur itinéraire intelligent, qui entraîne une réduction de la congestion et des embouteillages, l’émission de polluants nocifs est encore réduite. Selon une étude de l’Université de Californie, Berkeley, l’utilisation de véhicules autonomes dans les transports publics pourrait réduire les émissions jusqu’à 90 %.

ÉCONOMIES DE COÛTS

Les véhicules autonomes ne nécessitent pas de conducteurs, ce qui réduit les coûts pour les opérateurs. Cela est particulièrement crucial pour les services moins intensivement utilisés mais néanmoins nécessaires pour permettre aux usagers d’avoir accès aux transports publics. Une autre étude du cabinet de conseil Roland Berger montre que les véhicules autonomes dans les transports publics locaux pourraient permettre d’économiser jusqu’à 50 % des coûts d’exploitation d’ici 2030. Bien que les conducteurs puissent ne pas être nécessaires, des opérateurs à distance pourraient être requis pour superviser la flotte.

Économiser du temps et des ressources grâce à un itinéraire intelligent peut également permettre une réduction significative des coûts d’exploitation. Les services à la demande qui utilisent des véhicules autonomes peuvent calculer exactement combien de véhicules doivent être déployés, à quel moment, et comment une utilisation efficace peut être réalisée, tout comme tous les services TàD de Padam Mobility, grâce à des algorithmes intelligents. Cette utilisation durable des ressources est un facteur clé dans les économies de coûts pour les transports publics.

AMÉLIORATION DES SERVICES ET INCLUSION

Les véhicules autonomes à la demande augmentent la disponibilité des services de mobilité publique. Cela est particulièrement important dans les zones reculées où les transports publics sont rares. Les véhicules autonomes combinés avec des services à la demande peuvent offrir une alternative flexible qui est plus accessible pour de nombreuses personnes que les transports publics traditionnels. Les PMR, le personnes âgées et les jeunes peuvent alors participer davantage à la vie sociale.

Les véhicules autonomes peuvent par ailleurs améliorer la mobilité des personnes à mobilité réduite. Grâce à l’utilisation de véhicules autonomes dits “accessibles”, les personnes âgées ou à mobilité réduite peuvent se déplacer. Ceci, sans avoir à compter sur l’aide des autres. Les services de véhicules autonomes à la demande leur permettent de prendre des décisions plus spontanées. Cela améliore leur indépendance.

ÉCONOMIE D’ESPACE

Les services de transports publics utilisant des véhicules autonomes à la demande permettent d’optimiser l’usage de l’espace. Ces véhicules s’adaptent mieux à la demande réelle, contrairement aux transports publics classiques aux itinéraires et horaires fixes. Les services autonomes à la demande offrent ainsi une flexibilité accrue pour répondre aux besoins des usagers. Cela peut aider à augmenter l’utilisation des transports publics en les rendant plus faciles et plus pratiques pour se rendre d’un point A à un point B. En fin de compte, cela peut aider à réduire le nombre de véhicules privés sur les routes, ce qui peut entraîner une réduction du trafic

Les services autonomes de Transport autonome à la Demande peuvent donc contribuer à rendre l’espace public plus attrayant. Par exemple en réduisant les places de stationnement et en créant ainsi plus d’espace pour les itinéraires piétonniers et les zones de loisirs.

PUBLIC VS. PRIVÉ ?

L’utilisation de véhicules autonomes pour les transports publics a le potentiel de rendre les transports publics plus sûrs. Mais aussi plus efficaces, plus respectueux de l’environnement, plus rentables et plus inclusifs.

Cependant, l’introduction de la technologie autonome a suscité des débats et soulevé des inquiétudes. Il y a une crainte particulière que la technologie ne soit pas suffisamment mature. Il y a aussi la crainte que des erreurs techniques et des accidents puissent survenir. Cela semble être le cas lorsque les constructeurs automobiles se précipitent pour être les premiers à commercialiser des produits grand public. Bien souvent, il le font afin de capter immédiatement de grandes parts de marché. Cependant, dans le contexte des transports publics, l’industrie adopte une approche de référencement en privilégiant la sécurité et en permettant un examen minutieux dans dans cadres réglementaires qui restent toutefois ouverts. Ceci, à l’instar de la culture de la sécurité des industries ferroviaire et aérienne qui offre des garanties qui ne peuvent être égalées par les personnes conduisant leurs propres véhicules.

En synthèse, des perspectives plus qu’encourageantes pour les véhicules autonomes à la demande

De même, la nature des véhicules sans conducteur est susceptible de bénéficier aux opérateurs de transport qui signalent qu’il est désormais très difficile de recruter de nouveaux chauffeurs de bus. Il est devenu assez courant que des trajets soient annulés en raison d’un manque de personnel. Dans les zones où il est difficile de trouver du personnel, les véhicules autonomes peuvent être un remède. Cela fait de la technologie un outil important pour fournir des services de mobilité fiables et rentables auxquels les utilisateurs peuvent accorder une confiance totale.

La transition vers une conduite principalement autonome dans les transports publics locaux comporte certainement des obstacles et des défis majeurs. Cependant, les aspects de la sécurité routière et de la protection de l’environnement sont presque impossibles à ignorer. Seuls des transports publics attrayants, accessibles et disponibles encourageront les usagers à opter pour des transports partagés. Les véhicules autonomes de Transport à la Demande, contrairement aux véhicules conduits par des humains, ont les avantages clés qui peuvent aider les transports publics à devenir le moyen de mobilité le plus populaire à long terme.

Pour en savoir plus sur les solutions VA de Padam Mobility

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Le Transport à la Demande : un seul mode de déplacement  pour une variété de cas d’usages

Bus sur un parking

Faire en sorte qu’un service soit plus flexible et inclusif, améliorer le maillage territorial en zone peu dense, offrir une solution de rabattement vers les axes structurants… Nombreux sont les avantages du Transport à la Demande, mais pour quels cas d’usages ? 

État de l’art des cas d’usage de Transport à la Demande dynamique couverts par Padam Mobility. 

Cas d’usage n°1 : Le Transport à la Demande en zone périurbaine

Connecter la périphérie au réseau structurant de transports en commun constitue un des grands défis des métropoles. Il est en effet parfois contre-productif, et systématiquement très onéreux de mettre en place de nouvelles lignes fixes. Comme Lyon, Strasbourg, Orléans, ou encore Lille; nombreuses sont les villes qui misent sur le Transport à la Demande dynamique pour: 

  • Connecter les zones périurbaines les unes aux autres.
  • Apporter une solution de mobilité en premier et dernier kilomètre.
  • Optimiser les coûts d’exploitation tout en aidant la transition digitale des services de Transport à la Demande.
  • Proposer un service complémentaire au transport conventionnel et une alternative à la voiture individuelle.

Exemple avec le TàD IDFM.

Cas d’usage n°2 : Le Transport à la Demande en zone Rurale

Demandes éparses et longues distances mais réel besoin de mobilité partagée : les zones rurales sont un véritable casse-tête pour les autorités organisatrices de la mobilité. À l’instar de la SPL Trans-Landes, le TàD en zone rurale est un cas d’usage pour lequel les solutions de Padam Moblity apportent les bénéfices suivants : 

  • Désenclavement des zones les moins accessibles.
  • Amélioration de l’attractivité des territoires concernés.
  • Alternative crédible à la voiture individuelle.
  • Complément aux transports en commun et au covoiturage.

En savoir plus.

Cas d’usage n°3 : Le Transport à la Demande de Personnes à Mobilité Réduite

L’amélioration du potentiel de déplacement des personnes à mobilité réduite grâce au Transport à la Demande est un dessein historiquement répandu. Il représente le cas d’usage le plus répandu au monde et nombreux sont ceux qui associent automatiquement TàD et TPMR. Son utilité dans ce cadre est variée :

  • Garantir la mobilité des usagers.
  • Renforcer l’autonomie des populations en situation de précarité-mobilité.
  • Améliorer l’accès aux services et aux emplois. 
  • Optimiser les coûts d’exploitation tout en modernisant les services existants de TPMR.
  • Proposer un service de transport universel en mutualisant TPMR et TàD.
  • Proposer un service complémentaire au transport de PMR en véhicules adaptés.

Pour approfondir le sujet : ce que veulent vraiment vos usagers du TPMR.

Cas d’usage n°4 : Le Transport à la Demande Régional

Comment proposer un meilleur maillage du transport partagé au niveau régional ? Comment améliorer et mettre en commun plusieurs services de TàD opérés par des dizaines d’opérateurs sur plusieurs départements comme le font les Pays de la Loire et la région Bretagne ? Une des réponses se trouve dans les solutions Padam Mobility, qui offrent la possibilité, entre autres choses, de : 

  • Unifier tous vos services de Transport à la Demande (TàD et TPMR) sous la même marque.
  • Répondre à une grande variété de cas d’usage sur l’ensemble d’un territoire régional.
  • Y désenclaver les zones les moins accessibles.
  • Apporter des réponses sur-mesure aux habitants des zones les moins denses en complémentarité des modes réguliers comme le bus ou le train.

Lire notre cas d’étude.

Cas d’usage n°5 : Le Transport à la Demande en heures creuses

Maintenir une desserte en transport public même pendant les heures de moindre influence constitue un cas d’école pour les opérateurs. Il s’agit alors de trouver un outil rendant le service à la fois flexible et pérenne, tel que le fait Padoue avec son TàD Quibus.  Lorsque la mission est remplie, il est alors possible de : 

  • Garantir la desserte du territoire même quand la demande est trop faible.
  • Offrir aux usagers la possibilité de se déplacer en liberté et en sécurité à toute heure.
  • Renforcer l’accès aux services et aux emplois et faciliter les déplacements des actifs en horaires décalés.
  • Dynamiser la vie nocturne et l’attractivité du territoire.
  • Améliorer l’intermodalité et réduire les déplacements en voiture individuelle.

Pour aller plus loin.

Cas d’usage n°6 : Le Transport à la Demande pour les actifs

Destiné aux entreprises désireuses de prendre en charge les déplacements des actifs depuis, vers ou à l’intérieur de leurs zones d’activité et de leurs campus. Outre d’avoir un impact sur leur attractivité, les entreprises font appel au Transport à la Demande de Padam Mobility pour : 

  • Connecter les entreprises au réseau existant.
  • Réduire les temps de trajet domicile-travail.
  • Offrir une alternative écologique et pertinente à la voiture individuelle, tout en diminuant les dépenses en carburant.
  • Fournir un service de desserte écologique interne aux campus d’entreprise.
  • Proposer un service adapté aux spécificités horaires de certains salariés.

En savoir plus

Cas d’usage n°7 [NOUVEAU]: Le Transport à la Demande pour l’événementiel et les sorties culturelles

Que ce soit pour des besoins ponctuels (festivals, salons…) ou récurrents (établissements culturels), les solutions traditionnelles pourvoyeuses de mobilité peinent à cocher autant de cases que le Transport à la Demande. Qu’il s’agisse d’un enjeu de disponibilité de l’offre (date souvent les week-ends, horaires tardifs) ou de zones à desservir ; le Transport à la Demande répond à tous ces cas d’usage. Il permet par ailleurs aux usagers éloignés des réseaux de réaliser leurs sorties sans leur voiture. Au-delà de l’exonération de contraintes organisationnelles pour l’usager final (devoir se trouver une place de parking, subir des bouchons), cela apporte également des gains potentiels pour la santé publique (les usagers évitant ainsi de conduire alcoolisés), et sur le bilan écologique des politiques culturelles. En effet, 80% de l’empreinte carbone du secteur sont produits par le déplacement du public

Les bénéfices du Transport à la Demande pour le secteur culturel sont les suivants : 

  • Éviter les congestions aux abords des lieux d’activité. 
  • Permettre au public de se passer de son véhicule personnel. 
  • Réduire considérablement le bilan carbone des événements et des lieux de culture, d’autant plus avec des flottes pouvant être électriques. 
  • Pallier les carences du réseau existant lors des périodes de tension ou en heures creuses. 

Retrouvez ici l’exemple du projet ADAMO à Bruxelles.

Cas d’usage n°8 [NOUVEAU]: Le Transport autonome à la Demande 

Les transports publics autonomes font partie de ces technologies que l’on considère comme presque prêtes. Pourtant, ils sont déjà capables de répondre à de nombreux cas d’usages. Bien souvent, c’est la mise à jour des réglementations qui fait encore défaut. Plus pour longtemps cependant pour ce qui est du transport public, en témoignent les projets H2020 et Ultimo dont Padam Mobility est partie prenante. 

En plus de ceux qui restent à imaginer, les cas d’usage et les avantages du Transport autonome à la Demande sont déjà constatés : 

  • Premier et dernier kilomètre en vastes zones d’exploitation : campus d’entreprises, hôpitaux, et aéroports par exemple. 
  • Connexion des zones pavillonnaires étendue avec les nœuds de transports structurants tels que des arrêts de tram, de bus, de RER ou de métro. 
  • Permettre à de nombreuses personnes de ne pas sortir leur voiture personnelle pour des trajets courts grâce à une flotte autonome 100% électrique
  • Pallier la pénurie de conducteurs et offrir un maillage plus étroit du territoire tout en économisant les coûts humains. 

Vous désirez un rendez-vous conseil ? CONTACTEZ-NOUS.

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Comment le Transport à la Demande diminue-t-il la charge mentale ?

Charge mentale

Connecter les populations et faciliter le déplacement de tous : tels sont les objectifs du Transport à la Demande (TàD) proposé par Padam Mobility. C’est dans cette mesure également que cette solution de déplacement peut alléger les tâches du quotidien qui composent la charge mentale. Selon Nicole Brais, chercheuse à l’université de Laval, Québec, la charge mentale correspond à “un  travail de gestion, d’organisation et de planification qui est à la fois intangible, incontournable et constant«  pour gérer les tâches domestiques. Ainsi, c’est dans la constance de ce poids que réside un véritable impact sur la vie quotidienne.

La charge mentale repose majoritairement sur les femmes

Elles passent près de 4h par jour en moyenne à la gestion des tâches domestiques, et gèrent 71 % des tâches parentales dans le foyer. Ces tâches peuvent être directement liées au déplacement : le déplacement pour les courses, pour déposer et récupérer les enfants à l’école, et toutes les petites tâches du quotidien.

Le TàD représente une solution simple et efficace pour réduire le poids de ces tâches quotidiennes. À l’occasion d’un retour d’expérimentation du service La Saire TAD dans le Cotentin, une mère nous affirmait :

“Je pense pouvoir parler au nom de toutes les mamans dans la salle qui n’ont plus besoin d’amener leurs enfants à l’école, vous avez changé notre vie à La Saire!”.

 Les Personnes à Mobilité Réduite font également face à une charge mentale accrue dans leur quotidien

Dans un monde qui semble parfois pensé par et pour les personnes valides, trouver un moyen de transport adapté peut être particulièrement difficile pour les Personnes à Mobilité Réduite.

Il est donc important de prendre en compte les besoins spécifiques des usagers PMR avec, par exemple, un service de transport en porte à porte qui tient compte du temps d’installation dans les véhicules adaptés et de la présence d’équipements spécifiques le cas échéant. Par ailleurs, l’accessibilité de l’offre de transport inclut le droit au mouvement, et donc au mouvement spontané. Se rendre en ville sans avoir à planifier son déplacement des semaines à l’avance est indéniablement un facteur d’allègement de la charge mentale pour les publics PMR.

Les solutions de TPMR développées par Padam Mobility sont réservables jusqu’à 30 minutes à l’avance, pour pouvoir satisfaire les envies et besoins de spontanéité au quotidien. Elles sont paramétrées de manière à prendre en charge chaque usager en fonction des spécificités de sa mobilité réduite et permettent un déplacement en toute souplesse d’adresse à adresse.

Des solutions qui répondent aux problématiques des 11 millions d’aidants familiaux en France

Les aidants familiaux accompagnent au quotidien un proche en situation de dépendance. Ces situations requièrent souvent des déplacements constants entre les centres de santé, les domiciles des aidants et les domiciles de leurs proches dépendants par exemple (comme présenté dans cet article). Ce contexte peut mener à se reposer sur des moyens de déplacement privés, notamment dans les zones péri-urbaines et rurales qui offrent un maillage en transports en communs plus limité.

Les solutions de Padam Mobility permettent la réservation par un aidant et ce dernier peut même recevoir des notifications spécifiques relatives à la prise en charge de son proche. Ces configurations permettent de faciliter l’organisation quotidienne des aidants en les impliquant de manière intuitive dans le déplacement de leurs proches dépendants.

En ruralité et péri-urbanité, une charge mentale cachée dans les besoins de déplacements quotidiens de tous

L’inégalité d’accès aux centres, notamment en ruralité et en péri-urbanité crée des charges mentales pour tous les types de populations : les jeunes non motorisés, les parents qui doivent déposer leurs proches et leurs enfants, les personnes âgées qui craignent la prise en main des véhicules privés. Autant de contraintes qui créent de l’anxiété et une charge mentale insidieuse. Charge mentale que le TàD aide parfois à réduire comme nous l’affirme un lycéen usager du service Résa’Tao à Orléans :

Au moins (mes parents) ne sont pas préoccupés parce qu’ils savent que si j’ai un problème, j’ai toujours Résa’Tao ”.

Quid de la charge mentale du conducteur ?

La mobilité pendulaire, incluant le déplacement domicile-travail, est une mobilité dont la charge mentale n’est que peu discutée. Pourtant, la charge mentale et la conduite sont directement liées car cette dernière impacte la concentration des conducteurs et augmente les risques au volant. Le déplacement automobile et ses contraintes ajoutent à la charge mentale déjà existante. Des études universitaires ont ainsi été menées pour mesurer scientifiquement la charge mentale en conduite automobile, et comment limiter celle-ci.

Des solutions techniques telles que l’intelligence artificielle, qui permet l’optimisation des trajets, jouent un rôle crucial dans l’allègement de la change mentale des conducteurs professionnels de nos solutions de TàD. En effet, à travers une interface ergonomique, les conducteurs sont guidés étape par étape et n’ont plus à se soucier de l’itinéraire à emprunter ou des passagers à ramasser ou déposer. Côté passagers ex automobilistes, le TàD permet aussi de faciliter leur quotidien, en les débarrassant des tracas fréquemment rencontrés sur la route :  congestion, accident, stationnement, ravitaillement en essence, etc.

A propos de Padam Mobility 

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Que pensent les usagers des offres de mobilité partagée ?

mobilité partagée

Les solutions de mobilité partagée sont un élément essentiel de la plupart des agglomérations denses. Qu’il s’agisse de scooters, de vélos, de voitures ou de services de covoiturage, les besoins de mobilité partagée semblent être satisfaits dans les zones urbaines. Mais qu’en est-il de l’adoption par les usagers ? Quel avenir pour ces services de mobilité partagée ? Et quels en sont les aspects qui doivent être améliorés ? 

Les avantages de la mobilité partagée

La mobilité partagée présente des avantages incontestables : la congestion sur les routes et dans les centres-villes est fortement réduite et la pollution due aux émissions de gaz et aux particules fines diminue. 

À la lumière de rapports alarmants démontrant que le secteur des transports est responsable d’environ 1/3 des émissions de CO2 en Europe, dont 70 % proviennent des voitures, des camions, des camionnettes et des bus, il devient essentiel de repenser la mobilité. De ce fait, les solutions de transport partagé sont un pilier important pour atteindre les objectifs climatiques fixés à Paris.

Par ailleurs, la diminution du trafic entraîne une meilleure qualité de vie en milieu urbain, due à la réduction de toutes sortes de pollutions (climatique, sonore, visuelle…).

En outre, la mobilité partagée est également plus économique pour chaque usager individuel, car le partage des trajets est accompagné du partage des coûts.

Mobilité partagée : qu’en pensent les usagers ?

Dans une étude publiée par la société suédoise Ericsson en mars dernier, plus de la moitié des personnes interrogées (57 %) déclarent penser que les concepts de transport partagé gagneront en popularité auprès des usagers au cours des cinq prochaines années. Pour ces personnes, les offres de mobilité partagée impacteront positivement l’environnement.

Ces données montrent que les usagers reconnaissent la nécessité de partager les transports et considèrent que la mobilité partagée joue un rôle essentiel dans la lutte contre le changement climatique.

Et pourtant, les chiffres sont surprenants si l’on considère que les transports publics, surtout en période de Covid-19, souffrent. Alors que juste avant la pandémie, en avril 2020, 57 % déclaraient préférer leur propre voiture à la mobilité partagée, ce chiffre est passé à 87 % à l’échelle mondiale* pendant la pandémie.

Qu’en pensent réellement les usagers ?

Dans la même étude suédoise, le tableau change lorsqu’on demande aux gens ce qu’ils pensent de leurs propres habitudes d’usage des transports dans les cinq prochaines années. Plus de la moitié des personnes interrogées (51 %) se voient conduire un véhicule personnel d’ici là. En d’autres termes, les répondants pensent que la mobilité partagée est un concept bénéfique et important, mais ils craignent de perdre leurs propres libertés et préfèrent donc s’en tenir à leur voiture personnelle.

Pourquoi la mobilité partagée reste LA solution de l’avenir ?

Les résultats de cette enquête suédoise révèlent un élément important : sous certaines conditions, les répondants sont prêts à abandonner leur véhicule personnel s’ils parviennent à garder le même niveau d’indépendance et de flexibilité.

La clé réside ici dans l’offre. Préférences de trajets, flexibilité horaire, service de porte à porte, disponibilité en heure creuse, confort des véhicules… offrir des services personnalisés est capital pour pousser les usagers à se tourner vers les modes de transport partagés. 

Mais pour mettre en place un service de mobilité partagée qui trouvera son public, il est crucial d’étudier en profondeur son territoire pour en comprendre les besoins. Si les bonnes questions sont posées et des solutions sont proposées, les usagers suivront la démarche puisque la volonté de base existe.

*11 000 consommateurs de 11 pays ont été interrogés pour cette étude.

 

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Notre stagiaire a testé le TàD Plus de Pep’s : voici ce qu’elle en pense

TAD Plus de Pep's

Notre stagiaire a testé le service de TAD Plus de Pep’s : voici ce qu’elle en pense ! Eva, 19 ans, stagiaire Marketing chez Padam Mobility depuis 5 mois raconte sa première expérience en Transport à la Demande.

“Cela fait 2 mois que je vis à Paris, et ca me change vraiment de Rennes ou de la commune où vivent mes parents, en Bretagne. Ici, je prends le métro tous les jours et dernièrement, j’ai pu tester pour la première fois le Transport à la Demande (TAD) sur le service Plus de Pep’s à Chessy- Marne-la-Vallée.”

Avant de faire mon stage chez Padam Mobility, je ne connaissais pas du tout le transport à la demande. La première fois que j’ai entendu ce terme, j’ai directement pensé à un service de VTC. J’ai vite compris qu’il s’agissait d’un service de minibus publics (le plus souvent) qu’il fallait réserver sur une application pour se déplacer. »

« Pour réserver mon trajet, j’ai utilisé l’application Plus de Pep’s sur iOS. Je l’ai trouvé simple et fluide d’utilisation, ça ne m’a pris que quelques minutes pour réserver mon trajet de Chessy à la Gare de Lagny Thorigny. J’ai reçu un message de validation pour me confirmer ma réservation et le tour était joué : 10 minutes avant l’horaire de prise en charge proposé, je me suis rendu sur le lieu indiqué sur la carte dans l’application. Au début, j’ai eu du mal à repérer le bon emplacement, alors j’ai attendu que le bus s’affiche sur la carte et j’ai été à sa rencontre à son arrivée. Le conducteur m’a chaleureusement accueilli. Il était à l’heure. Il a été très gentil en indiquant sa présence à quelques retardataires qui ne trouvaient pas non plus son emplacement. J’ai été frappée (dans le bon sens) par le contact humain au moment de la prise en charge. »

Je me suis sentie privilégiée, par rapport au bus classique ou au métro. J’avais l’impression d’accéder à un service qui n’était là rien que pour moi. »

“En montant à bord du minibus, j’ai constaté que les règles sanitaires face au Covid19 étaient respectées : gel hydroalcoolique mis à disposition, affiches de prévention et plexiglas séparant le conducteur des usagers. Une place sur deux était condamnée afin de garantir la distanciation sociale. Le trajet a duré une trentaine de minutes. Nous avons traversé plusieurs petits villages et hameaux, j’étais très surprise car nous n’étions pourtant qu’à une heure de Paris. Une fois arrivée à la Gare de Lagny-Thorigny, le conducteur nous a ouvert la porte aux autres passagers et moi-même en nous souhaitant de nous revoir sur son service. La classe !”

Grâce au TAD, j’ai pu traverser des petites villes et communes qui n’ont pas forcément d’accès directs ou faciles avec Paris. Je me suis dit que c’était une solution idéale pour des excursions  rapides et pas trop chères en campagne francilienne. Pour moi, le gros avantage est que le service soit compris dans mon pass Navigo ! » 

« En conclusion, j’ai trouvé le service agréable et sécurisé, l’échange possible avec le conducteur était un vrai plus et mon minibus était ponctuel. Je n’avais pas d’impératif mais ça m’a rassuré de me dire que le service était fiable, surtout que je devais enchaîner sur un trajet en train. »

Dans la commune de 900 habitants où j’ai grandi en Bretagne, les déplacements quotidiens sont impossibles sans utiliser la voiture : aucun bus, navette, TAD, ou même taxi ne sont proposés. Sans permis de conduire, il était très frustrant pour moi de ne pas pouvoir me rendre dans des villes comme Saint Malo, Dinan, Dinard ou Rennes pourtant situées à proximité. Un service de TAD aurait été bien utile pour moi et  mes parents qui ont dû trèeees souvent faire le taxi. »

 

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Le top 7 des bus de fiction (et leur prix si vous souhaitez en acheter un)

into the wild bus

Des films d’action, des dessins animés, des émissions de télévision et des histoires inspirantes se sont produits dans des bus. Voici notre liste définitive des meilleurs bus de fiction. 

Speed (1994)

Ce long métrage inspiré du film Runaway Train, dans lequel un train est lancé à pleine vitesse et ne peut plus ralentir, propose un scénario similaire avec un bus GM new look de 1956 qui roule à vitesse maximale et ne peut pas s’arrêter sous peine d’exploser.
Onze bus et trois bus Grumman 870 ont été utilisés pour la production du film. Deux ont été gonflés, un a été utilisé pour les scènes à grande vitesse, un autre a eu l’avant coupé pour les plans intérieurs, et un autre encore a été utilisé uniquement pour les plans « sous le bus ». Un autre bus a été utilisé pour la scène de saut de bus, qui a été réalisée en une seule prise.

Parmi ces onze bus, les deux derniers ont été vendus pour 30.000 dollars en 2018 .

Speed bus

Into the Wild (2007)

Le Magic Bus est en fait une épave d’un autobus Alaska International Harvester K-5 de 1946 (ex bus 142 du Fairbanks City Transit System). Rendu populaire par le livre Voyage au bout de la solitude et le film Into the Wild, ce bus est le lieu où Christopher McCandless, un aventurier Américain, vécut environ 112 jours à partir du 1er mai 1992 et où il trouva la mort. En juillet 2019, une jeune femme, est décédée, emportée par le courant de la rivière Teklanika en essayant de rejoindre le fameux bus 142.
C’est récemment, le 18 juin 2020, que la garde nationale de l’armée de l’Alaska a retiré le bus 142 de la piste du Stampede.

Into the wild bus Into the wild bus

L’Agence tous risques (2010)

The A team en anglais est un série télévisée américaine dans laquelle 4 hommes, appartenant à une unité d’élite de l’armée sont chargée d’une mission top secrète. Pour se faire, ils effectuent leurs déplacements grâce à au van GMC Vendura 3500 de 1983. Vous auriez pu en trouver la réplique en vente sur leboncoin, en décembre 2016 au prix de 36 000 euros. Son intérieur était fidèle en tous points au film : sièges personnalisés en cuir, plafond et murs doublés en vinyle, radar de véhicules de police… 

The a team GMC vendura

Captain Fantastic (2016)

Dans ce film Américain, le personnage Viggo Mortensen décide un jour d’élever ses 5 enfants en autarcie complète à l’intérieur d’un bluebird GMC de 1993 qu’il rénove pour ainsi pouvoir y vivre. Vous pouvez en acheter un pour 3,400 dollars.

Captain Fantastic bus

Mon voisin Totoro (1988)

Ce film d’animation japonais réalisé par Hayao Miyazaki et produit par le studio Ghibli, est également connu pour son chat-bus intriguant et souriant. Le chat-bus permets de se rendre rapidement d’un point à l’autre de la campagne d’Hiroshima à travers les airs. 

Pour autant que nous sachions, il n’existe pas en taille réelle, vous pouvez donc acheter des versions plus petites pour moins de 20€.

catbus 

Scooby-Doo (2002)

Les séries et films d’animation Scooby-Doo sont connus mondialement pour ses personnages aux caractères bien trempés ainsi que son célèbre van Ford e200 ecoline de 1972, renommé The Mystery Machine. Si vous êtes un grand fan, vous pouvez en acheter une réplique au prix de $59 000.

Scooby-Doo bus

Le bus magique (1994)

The magic school bus en anglais est un série d’animation américaine ludo-pédagogique sortie en 1994. À travers ses 52 épisodes, la professeure Mlle Bille-en-tête et ses élèves voyant à bord du bus magique pour explorer différents endroits insolites : l’espace, l’océan, les fourmilières, la forêt jungle ou même l’intérieur du corps humain.

 bus magique

Pensez-vous à d’autres bus fictifs que nous avons manqués ? 

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Les 5 bus (hors du commun) les plus iconiques au monde

Double decker

Dans cet article, voyagez dans le monde en découvrant les 5 bus les plus iconiques.

Le double deck Anglais (ou autobus à l’impériale)

Ce modèle de bus à deux étages aux nombreux noms différents, est devenu l’icône de la ville de Londres. C’est l’un des moyens de transport les plus utilisés dans la capitale britannique. Le prix de son ticket pour un aller simple s’élève à 1,50 livres. D’autres bus à impériale sont visibles un peu partout dans le monde : au Danemark, en Turquie, au Portugal et même au Sri Lanka. Ces bus sont très répandus dans le monde entier et sont surtout utilisé dans le secteur touristique pour les tours urbains.  À Londres, il existe pas moins de 673 lignes du fameux bus à impériale rouge. Fabriqués par Roberts Wright en 1946, ils se sont ensuite généralisés dans les années 1950.

Le bus à impériale est particulièrement adapté aux touristes leur permettant de visiter la ville Londonienne. Leurs nombreuses places sur 2 étages sont efficaces pour accueillir un grand nombre de touristes mais égalements d’habitants, étant très nombreux dans la ville étendue de Londres et de son agglomération. 

S’il vous vient l’envie d’en acheter un pour un usage privatif, il vous coûtera environ 900 000 euros..

Double-decker bus

Le school bus américain

Ce fameux bus jaune apparaît dans de nombreux films et séries américains. Il est devenu de ce fait l’un des autobus le plus iconique au monde. Le school bus est spécifiquement consacré au transport scolaire en Amérique du Nord. Sa couleur jaune emblématique est obligatoire pour des raisons de visibilité et de sécurité. Chaque bus a une capacité d’environ 90 places.  C’est la société Thomas Built Buses  qui en est à l’origine dans le courant des années 1930. L’entreprise devient rapidement leader du segment après la Seconde Guerre mondiale et est rachetée par Freightliner Group en 1998.

Le school bus est particulièrement adapté au transport d’enfant, y compris ceux en situation de handicap, grâce à son grande porte arrière qui facilite le chargement et le déchargement (d’un fauteuil roulant par exemple)..

Fan du fameux yellow bus ? Il vous est possible d’en acheter un et de  et de le transformer au prix de $70 000 environ, à condition d’en retirer la mention « school bus ».

American school bus

L’autocar greyhound de 1948

Greyhound lines bus

Le modèle de bus GM PD4151 de 1948 (autocar Greyhound) très connu pour son côté vintage, est présenté, ainsi que d’autres anciens modèles, au musée Greyhound dans le Minnesota. Il fait parti des premiers bus mis en service pendant la période d’expansion et de diversification de Greyhound Lines, et était  très apprécié des voyageurs pour sa fiabilité, son confort et ses prix abordables. 

Des milliers de bus Greyhound parcourent les routes d’Amérique du Nord chaque jour. Ils tiennent leur nom de l’opérateur qui en assure l’exploitation et qui dessert pas moins de 4000 destinations (USA, Canada et Mexique). C’est en 1914 dans le Minnesota, que la société est fondée, par Erck Wickman. 

Les bus de cette société représentent l’un des moyens de transports en commun les plus utilisés sur le territoire nord-américain. Particulièrement adaptés aux trajets longues distances, les premiers bus fabriqués au début du 20ème siècle, ont eu beaucoup de succès, notamment grâce à leur design bi-couleur en aluminium qui est devenu aujourd’hui un symbole du voyage autoroutier. 

Il est possible de réserver un bus GreyHound directement en ligne ou dans l’une des nombreuses agences de la compagnie.

Les bus indiens

Bus indien

Ils ne ressemblent à aucun autre bus dans le monde. Les bus indiens sont souvent parés de couleurs vives ce qui leur donne ce caractère très authentique.

Généralement très rempli et au confort rudimentaire, le bus n’en reste pas moins le moyen de transport le plus utilisé en Inde, le prix d’un trajet étant de 5 roupies en moyenne, ce qui correspond à même pas 10 centimes d’euros. Il n’est pas rare d’en croiser avec des passagers s’agrippant à ses parois extérieures ou sur le toit. C’est la société Ashok Leyland Limited,  fondée en 1948, qui fabrique la plupart des bus utilisés dans le pays, la plupart du temps pour des trajets interurbains ou longue distance. Dans les grandes villes, les flottes de bus sont souvent bien plus modernes et confortables. Certains sont même alimentés au gaz naturel.

Triple deck

Triple deck

Certaines images en ligne font apparaître un bus urbain à trois étages à Berlin, en Allemagne, en 1926. Le bus est stationné aux abords d’une route et d’un groupe de personnes. Bien que la photographie semble authentique, l’autobus à trois étages n’a en fait jamais existé.

 

 

 

 

En revanche, le   “Knight Bus” du troisième volet de la saga Harry Potter (Harry Potter et le prisonnier d’Azkaban) lui est bien stationné au musée Harry Potter Studios.

 

 

 

 

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Les 7 plus belles lignes de bus au monde

Katmandou bus

A travers cet article, voyagez des Etats-Unis jusqu’en en Australie en passant par le continent Africain et Européen, et découvrez les 7 plus belles lignes de bus au monde…

Maroc : DE MARRAKECH À ER RACHIDIA

Cet itinéraire en plein désert est surnommé “ouallywood”. Avec plus de 400 km, il dure 11h. Le grand voyage commence à Marrakech puis se poursuit à travers la montagne Tizi n’Tichka de la chaîne de l’Atlas. Après avoir serpenté le long des sentiers montagneux, il passe par la ville aride de Kasbahs et prend fin à Errachidia, une ville aride en bordure du Sahara où les aventures à dos de chameau vous attendent. Ce voyage est proposé par deux lignes de bus: CTM ou Supratours

lignes de bus maroc
États – Unis : De NEW YORK CITY à SAN FRANCISCO

Cette ligne d’autocar au coeur de l’Amérique dessert de nombreuses destinations, y compris les villes de Pittsburgh, Salt Lake City, Denver, sans oublier les champs de maïs du Nebraska. La distance totale de l’itinéraire s’élève à 4600 kilomètres pour une durée d’environ 75 heures. Le voyage est proposé par la société Greyhound lines.

De New York à San Fra

Angleterre: De TAVISTOCK à DAWLISH 

Cette ligne de bus est une perle au Royaume-Uni. D’une durée de 2 heures pour 60 kilomètres, elle vous permet de traverser le parc National de Dartmoor dans le Devon, comté du sud-ouest de l’Angleterre. Le service est en fonctionnement seulement les cinquièmes samedi du mois, entre avril et septembre. C’est le TCB (Tavistock Country Bus) qui propose cet itinéraire. Attention, le bus ne dispose que de 16 places assises uniquement !

Tavistock

Népal : De KATMANDOU à POKHARA 

Pendant 8 heures et sur une durée de 205 kilomètres vous pouvez voyager à bord d’un bus atypique sur une route extrêmement sinueuse entre Kathmandu et Pokhara, la capitale touristique du Népal, connue pour sa localisation auprès du lac Phewa.

Katmandou bus

Australia : De GEELONG à APOLLO BAY 

Cet itinéraire australien est classé parmi les plus beaux voyages côtiers du monde. Le bus numéroté 101 (du réseau de bus Public Transport Victoria) part de la ville portuaire de Geelong et passe à travers le paysage côtier et les montagnes boisées à proximité de Melbourne, pour une durée de 2h environ. Au cours de l’itinéraire, il est possible de descendre du bus pour se rendre sur d’immenses étendues de sable ou dans les terres pour admirer les koalas.

Argentine : De RIO GALLEGOS à USHUAIA

Ce périple en bus de 600 kilomètres d’une durée de 11 heures pour 40€, traverse la frontière chilienne pour terminer au détroit de Magellan où les Océans Pacifique et Antarctique se rencontrent.

Rio Gale

Le trajet de bus le plus long : de Rio de Janeiro à Lima

L’une des plus longues lignes de bus au monde est la ligne Rio-Lima. À bord de la compagnie de bus Expreso Internacional Ormano et pour environ 3 jours de trajet, il vous faudra débourser entre 150€ et 210€.

La compagnie offre également d’autres itinéraires, eux aussi connus pour figurer parmi les plus longs au monde comme celui de Caracas au Venezuela à Buenos Aires en Argentine. 

Lima, Peru

 

 

 

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